décembre 11, 2024
Accueil » LE CHEF DE L’ONU DIT ”SUIVRE DE PRÈS” L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION AU SÉNÉGAL

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

”Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre”, a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

Le chef de l’ONU appelle, dans le même temps, les acteurs nationaux à engager le dialogue, à maintenir un environnement politique pacifique.

Il les invite à s’abstenir de recourir à la violence et à assurer la tenue d’une élection présidentielle ”inclusive et transparente dans le cadre de la constitution sénégalaise”.

Stéphane Dujarric n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement des Nations Unies à continuer de soutenir la consolidation de la démocratie et la promotion de la paix, de la stabilité et du développement au Sénégal.

Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *