Y a t-il urgence à déguerpir, à casser, à détruire, à verser les larmes, à exaspérer, à désespérer, à plonger dans le désarroi, et surtout à désenchanter la masse, la grande masse laborieuse alors que les fondamentaux d’une véritable politique de soutien et d’aide sociale du nouveau régime n’est pas encore effective.
Cette politique ressemble à du sabotage! On met volontairement la charrue avant les boeufs!
Les bassins électoraux qui ont fait chuter l’ancien système sont justement ceux composés des masses laborieuses, des ambulants et des petits vendeurs de quartiers ou de maisons.
Attention ces pratiques sont en train de décimer sérieusement ces bassins électoraux. Depuis plusieurs postes je tire la sonnette d’alarme mais personne ne m’écoute!
Ce bas peuple a voté pour vous pour les tirer du fond où il se trouvait non pour les enfoncer par des pratiques petits bourgeois qui sont en train d’être appliquées à contre-temps !
Est-ce qu’il y a une seule autorité pour entendre mon cri du coeur!
Le coup d’envoi du désenchantement est lancé officiellement. Le désamour s’en suivra. Cela a commencé dans les prisons maintenant c’est le bas peuple qui a fait votre force qui est attaqué politiquement mais intelligemment comme justement si ces autorités qui déguerpissent servaient votre cause. Faux!
Quand vous appelez aux journées set settal, qui croyez vous sortent pour répondre favorablement ? Ce sont ces mêmes braves personnes dont les petits commerces sont détruits.
Et que leur offrez-vous à la place ? Même pas un mouchoir à jeter pour essuyer les larmes!
De grâce écoutez mon appel!
Et répondez moi par l’acte.
On a trop souffert pour retourner à la case départ!
À ce rythme M. Le Président vous allez droit dans le mur et dès les prochaines joutes électorales!
