La Cour des comptes s’intéresse de près à la Fédération sénégalaise de football (FSF). Augustin Senghor, président de la FSF, et Abdoulaye Sow, son deuxième vice-président, ont récemment été entendus par les enquêteurs. Cette démarche fait suite aux nombreuses tensions observées au sein de la FSF.
Enquête en cours
L’enquête vise à examiner la gestion financière des dirigeants de la FSF, notamment l’utilisation des fonds publics et les revenus issus des compétitions internationales telles que la Coupe du monde 2022 au Qatar et la Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire.
Auditions et objectifs
Augustin Senghor, Abdoulaye Sow et l’ex-président de la Commission des finances, Abdoulaye Fall, ont tous été convoqués par la Cour des comptes. Les enquêteurs cherchent à obtenir des réponses claires sur l’utilisation des subventions, des primes, et des recettes générées durant cette période.
Contexte récent
Ces auditions interviennent après les matchs de qualification de l’équipe nationale sénégalaise pour la Coupe du monde 2026, contre la RD Congo (1-1) et la Mauritanie (1-0). La Cour des comptes a exigé une liste exhaustive des données financières relatives à cette période.
Réactions et perspectives
Pour de nombreux observateurs, cette initiative est perçue comme un tournant positif pour le football sénégalais. Plusieurs présidents de clubs ont souligné l’importance de cette transparence, affirmant que, depuis deux décennies, les rapports financiers de la FSF manquaient de justificatifs détaillés.
Cet audit approfondi de la FSF par la Cour des comptes vise à garantir une utilisation appropriée des fonds publics pour le développement du football au Sénégal. Les résultats de cette enquête pourraient provoquer des changements significatifs dans la gestion financière du sport national, rappelant le séisme causé par le rapport de la Cour des comptes après le Mondial 2002.
