La nomination de Sophie Nzinga à l’APDA suscite la controverse
La récente nomination de Sophie Nzinga à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA) a provoqué un vif débat. Walf Quotidien ironise : « Ci gît la rupture ». Selon le journal, cette décision prise lors du dernier Conseil des ministres soulève de nombreuses critiques.
L’activiste Soya Diagne, cité par le quotidien, affirme que Sophie Nzinga est la fille de Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Cette révélation alimente les soupçons de népotisme au sein du gouvernement. « Après le ministre Serigne Guèye Diop, qui a transformé sa salle à manger en cabinet ministériel avec les nominations de ses proches, Macky Sall n’a pas été aussi discret. Arrêtez d’insulter notre intelligence avec vos slogans de rupture systématique », déclare Soya Diagne dans un post sur Facebook.
Le journaliste Adama Gaye critique également les nouvelles autorités, soulignant la médiocrité et l’incompétence qu’il attribue à ce gouvernement. Il dénonce le népotisme et la trahison des idéaux démocratiques et de justice. « C’est de penser que nommer des gens à des postes et organisations créés par Macky Sall et Abdoulaye Wade est une solution », ajoute-t-il.
Ces critiques soulèvent des questions sur les pratiques de gouvernance et la crédibilité des slogans de rupture promus par les autorités. La nomination de Sophie Nzinga à l’APDA est désormais un sujet de discussion intense, avec des implications potentiellement profondes pour la perception publique de l’administration actuelle.