décembre 13, 2024
Accueil » Crise au Port de Dakar : Birahim Seck du Forum Civil dénonce les pratiques du nouveau Directeur Général

Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a réagi aux récentes déclarations du cadre des syndicats du Port autonome de Dakar (PAD) concernant les controverses autour de la passation d’un marché public.

Dans un message publié sur la plateforme X, Birahim Seck a souligné l’importance des arguments techniques avancés par l’intersyndicale des travailleurs du port, qui mettent en cause la gestion du nouveau Directeur Général. « M. le DG du Port Autonome de Dakar, les arguments techniques avancés par l’intersyndicale des travailleurs du port sur la passation du marché de prestation incriminée ne sont pas à négliger. Le travail pour la maîtrise des effectifs est une nécessité, mais dans la transparence », at-il écrit.

Le jeudi 15 août, les travailleurs du PAD ont fermement tenu à la mise à l’écart du Président de la commission des marchés et de son adjoint, dénonçant le manque de transparence et l’illégalité présumée d’une note émise par le DG le 25 juin 2024. Selon eux, cette note viole plusieurs procédures établies, y compris la charte de transparence et d’éthique ainsi que le Code des marchés publics. Ils ont également fustigé ce qu’ils appellent le « Deung-deungal-weng-wengal » de leur supérieur, Waly Diouf Bodian.

Les travailleurs ont rappelé qu’une note d’information n°N 01042 PAD/DG/DCH du 25 juin 2024, portant sur une « Mission d’audit des Ressources Humaines du Port Autonome de Dakar et des Services Rattachés », a été publiée par le nouveau Directeur Général, nommé le 24 avril 2024 et en fonction depuis le 13 mai 2024. Selon cette note, un audit a été confié à un cabinet externe suite à un appel d’offres, et les renouvellements des contrats à durée déterminée ont été suspendus en attendant les conclusions de cet audit.

Cependant, les syndicats dénoncent les affirmations de la DG concernant le respect des délais et des procédures d’appel d’offres, les qualifiant de « totalement fausses ». Ils soulignent que ces décisions ont conduit à la mise au chômage de plus de 700 jeunes Sénégalais, pères et mères de famille, ce qui aggrave encore la crise au sein du port.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *