décembre 11, 2024
Accueil » Commissaire Keita convoqué à nouveau après une première audition à la DIC : tensions autour de ses déclarations sur la présidence

Le commissaire Cheikhna Keita, ancien officier de police devenu homme politique, a été entendu par la Division des investigations criminelles (DIC). Cette convocation faisait suite à des déclarations qu’il a faites concernant les relations entre le président Bassirou Diomaye et le Premier ministre Ousmane Sonko.

À sa sortie des locaux de la DIC, M. Keita a brièvement expliqué aux journalistes la nature de l’audition. « Je suis arrivé ici à 15 heures. On me reproche d’avoir fait une déclaration dans une vidéo, relative à la situation à la présidence, notamment entre le président de la République et son Premier ministre, ainsi qu’à certains incidents qui ont été rapportés par la presse et que j’ai commentés. C’est cela qu’on me demande d’expliquer », a-t-il précisé.

M. Keita a défendu sa position en affirmant qu’il n’avait fait que commenter des faits déjà portés à la connaissance du public. « J’ai simplement commenté ce qui est de notoriété publique. Je ne vois pas pourquoi cela devrait être interdit. Il semble cependant y avoir un malentendu entre ce que je comprends de mon rôle et ce que les enquêteurs attendent de moi. Je suis un citoyen avec des convictions, un rôle à jouer, et j’ai le devoir de m’exprimer sur ce qui se passe dans notre pays », a-t-il ajouté avec insistance.

Concernant les incidents présumés à la présidence, M. Keita a souligné qu’il ne faisait que rapporter des informations déjà disponibles. « Ce n’est pas à moi de confirmer ou d’infirmer une quelconque bataille ou guerre. Les informations que j’ai commentées sont accessibles à tous, il ne s’agit pas de révélations de ma part. Notre rôle est de commenter pour éclairer les Sénégalais, pas de divulguer des secrets d’État », a-t-il clarifié.

À la fin de cet entretien avec les enquêteurs, le commissaire Keita a été prié de revenir le lendemain pour une nouvelle audition, prolongeant ainsi ce face-à-face avec la justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *