Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement entamé la procédure de dissolution de l’Assemblée nationale en sollicitant l’avis du Président de l’institution législative, Amadou Mame Diop. Dans une correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, le chef de l’État a demandé « l’avis » de M. Diop, en application des dispositions constitutionnelles.
Selon des informations rapportées par L’Observateur, le Président a rappelé dans sa lettre qu’« en vertu de l’article 87 de la Constitution, le Président de la République a le pouvoir, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale, de prononcer, par décret, la dissolution de cette dernière ».
Le Conseil constitutionnel s’est également exprimé sur la question. Dans sa décision n°2/C/2024 du 10 juillet 2024, le Conseil a statué que la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait être légalement prononcée à partir du 12 septembre 2024. Cette information est cruciale pour le calendrier politique, renforçant l’idée que la dissolution est imminente.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a précisé que la réponse du Conseil constitutionnel, citée dans la correspondance, confirme la légalité de cette démarche. Il a ainsi demandé à Amadou Mame Diop de donner son avis avant le 11 septembre 2024, date limite fixée pour recevoir cette réponse, et veille du discours attendu du Premier ministre, programmé pour le 13 septembre.
Tout semble indiquer que la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait être annoncée dans les prochains jours, marquant un tournant politique majeur.