L’annonce des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, a enflammé la scène politique sénégalaise. En réponse, un nouveau collectif, l’Alliance pour la transparence des élections, regroupant près de 70 partis politiques, s’est constitué pour exiger un processus électoral transparent et équitable.
Selon Les Échos, ce cadre unifié rassemble plusieurs figures de la politique sénégalaise, dont Amadou Bâ (Nouvelle responsabilité), Idrissa Seck (Rewmi), Aminata Mbengue Ndiaye (PS), Khalifa Sall (Taxawu Sénégal), et bien d’autres. Leur objectif principal est de prévenir toute tentative de monopolisation ou d’opacité qui pourrait ébranler la stabilité politique du pays.
Les leaders de ce mouvement dénoncent l’absence de concertation depuis l’élection présidentielle du 24 mars dernier et exhortent le gouvernement à inclure toutes les parties prenantes dans l’organisation des élections à venir. Ils mettent en garde contre les risques d’une gestion unilatérale du cadre électoral, qui pourrait mener à des fraudes électorales et compromettre l’expression démocratique des citoyens.
Les initiateurs de l’Alliance rappellent également que le respect de la Constitution est essentiel pour garantir la légitimité des institutions. « Le refus de dialoguer pourrait entraîner une déstabilisation de nos acquis démocratiques, parfois obtenus au prix de sacrifices humains », soulignent-ils.
Ce collectif a pour ambition de renforcer la transparence électorale et de s’opposer à toute manœuvre qui pourrait fausser la volonté populaire et servir des intérêts partisans.