Aïda Mbodj, déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), a entamé, depuis le lundi 23 septembre, une tournée d’une semaine dans le nord du Sénégal. Cette initiative vise à informer les populations locales sur les mécanismes de financement offerts par la DER/FJ, tout en recueillant leurs attentes et préoccupations.
Cette tournée stratégique inclut les régions de Louga, Saint-Louis et Matam, où Mme Mbodj, accompagnée de son équipe, rencontre les acteurs locaux. L’objectif principal est de rapprocher la DER/FJ des bénéficiaires potentiels, en mettant en lumière les offres de financement adaptées aux besoins spécifiques des femmes et des jeunes. Cette démarche s’inscrit dans une politique de décentralisation active des services de la DER/FJ, comme l’indique un communiqué officiel : « La décentralisation des interventions de la DER/FJ est désormais une réalité, marquée par l’ouverture d’antennes départementales, notamment à Thiès et Kébémer. »
En plus de cette décentralisation, la DER/FJ a renforcé la digitalisation de ses services pour faciliter l’accès aux financements. À Louga, cette tournée a coïncidé avec la tenue d’un Comité régional de développement (CRD), présidé par Mme Le Gouverneur, en présence des préfets et sous-préfets, ainsi que des chefs de services régionaux et départementaux. Lors de ce CRD, il a été révélé que la DER/FJ avait débloqué près de 4,9 milliards de francs CFA pour soutenir plus de 13 400 bénéficiaires, avec une prédominance des activités sylvo-pastorales à Linguère.
En outre, Aïda Mbodj a annoncé une enveloppe supplémentaire de 275 millions de francs CFA, dédiée aux porteurs de projets dans la région de Louga, accessible via une plateforme numérique. Elle a également formulé deux demandes importantes devant l’administration territoriale : l’attribution de terres cultivables, dont l’exploitation serait financée par la DER/FJ, et l’importance de respecter les échéances de remboursement pour garantir la durabilité des prêts.
Avec cette tournée, Aïda Mbodj réaffirme son engagement pour une décentralisation effective des services de la DER/FJ, tout en renforçant l’accès aux financements pour les femmes et les jeunes des zones reculées.