L’affaire concernant le véhicule de 80 millions FCFA offert à Dr Cheikh Dieng par une entreprise soumissionnaire aux marchés de l’ONAS a suscité une vive polémique dans les médias. Ce vendredi, face à un parterre de journalistes, Dr Cheikh Dieng a tenu à rétablir sa vérité et à défendre son honneur.
Selon Dr Cheikh Dieng, cette affaire n’est qu’une tentative de nuire à sa réputation, orchestrée par son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dieye. Il accuse ce dernier d’être à l’origine d’une « cabale » visant à le discréditer.
Pour appuyer ses propos, Dr Cheikh Dieng a présenté une lettre datée du 9 juillet, envoyée par son ministre de tutelle, dans laquelle il lui est reproché d’avoir bénéficié d’un véhicule, avec une demande explicite de restitution.
« J’ai répondu au ministre en précisant que la carte grise du véhicule était déjà au nom de l’entreprise depuis le 5 juillet, soit quatre jours avant la réception de sa lettre. Je n’ai pas besoin de leçons de droiture, car je la pratique déjà. Il est clair qu’il y a une volonté de me nuire. Ce qui est encore plus troublant, c’est que ma réponse n’a jamais été transmise ni au Premier ministre, Ousmane Sonko, ni au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Le ministre Cheikh Tidiane Dieye a préféré garder cette information pour lui. C’est là que commence la malhonnêteté», a déclaré Dr Cheikh Dieng.
Il a également affirmé que, après son limogeage, le ministre aurait attendu le mois d’août pour relancer cette affaire par l’intermédiaire d’une journaliste qu’il aurait rémunérée dans le but de ternir son image. Pour Dr Cheikh Dieng, cela constitue une « manipulation flagrante. »
En réponse aux accusations de recrutement massif au sein de l’ONAS, Dr Cheikh Dieng a tenu à préciser qu’il n’a recruté que cinq personnes, toutes pour des postes vacants. « Je pense que, en tant que directeur général, j’ai le droit de pourvoir ces postes », s’est-il défendu.
Ce nouvel épisode met en lumière les tensions internes et les jeux de pouvoir au sein de l’ONAS, avec des répercussions politiques potentiellement importantes.