Le processus électoral des législatives anticipées de 2024 se déroule à un rythme accéléré, qualifié de mode « fast track ». L’agenda serré des différentes étapes électorales, établi par la Direction Générale des Élections (DGE), reflète cette urgence. Avec des échéances rapprochées, les préparatifs s’enchaînent rapidement pour respecter les directives strictes du Président Bassirou Diomaye Faye, provoquant l’indignation de l’opposition, qui critique l’absence de concertation préalable.
La DGE a récemment publié une série d’arrêtés et de mesures réglementaires relatives à l’organisation des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024. Deux communiqués officiels précisent notamment le calendrier des opérations électorales et la disponibilité des arrêtés pertinents. La campagne électorale démarrera ainsi le 26 octobre 2024 à minuit et prendra fin le 16 novembre à la même heure.
La publication des résultats par les commissions départementales de recensement des votes est fixée au 19 novembre à minuit pour le territoire national, et au 20 novembre à midi pour l’étranger. Les résultats provisoires, quant à eux, seront annoncés par la Commission nationale de recensement des votes au plus tard le 22 novembre 2024.
Les opérations techniques avancent également à grands pas. La commission chargée de la réception des dossiers de candidature sera mise en place le 23 septembre, et débutera ses travaux dès le 24 septembre. Le tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats est prévu pour le 26 septembre, et l’examen des dossiers se déroulera entre le 30 septembre et le 4 octobre, avec une publication officielle des déclarations de candidature le 7 octobre.
Par ailleurs, la commission de distribution des cartes d’électeur sera active à partir du 12 octobre. L’arrêté portant sur la publication de la carte électorale sera disponible le 17 octobre. Enfin, la clôture de la distribution des cartes est programmée pour le 16 novembre à minuit sur le territoire national, et le jour du scrutin à l’étranger.
L’organisation rapide de ces élections législatives anticipées montre la volonté du gouvernement de respecter l’échéance du 17 novembre, bien que cette précipitation soit fortement contestée par l’opposition.